ubo a écrit:Tib : dis moi que tu n'as pas choisi qu'une marque !!! Comment tu as choisi ce cadre ?? !!
Je suis une victime de la mode : dès que j'ai eu connaissance de cette marque, quand j'ai commencé à faire du VTT, je me suis dit qu'un jour je m'en offrirai un. Pour moi, cela représentait le Graal du VTT. Pourquoi ? A cause de ce que je lisais à propos de cette marque dans les magazines. C'est aussi simple (et idiot) que cela.
Ensuite, j'ai eu une overdose d'achat de cadres : j'avais acheté 4 cadres en 3 ans (1 Lapierre Scandium, 3 Giant XtC). Je voulais trouver un cadre pérenne, qui rassemble à la fois les qualités de mon XtC (confort, rendement et relative légèreté) et qui soit durable. Le titane s'est donc imposé. J'ai toujours eu une pratique que je qualifierais de randonnée sportive : je n'ai jamais eu un niveau physique exceptionnel, j'ai toujours terminé les rares compétitions auxquelles je prenais part dans le milieu de tableau. Je n'ai jamais cherché à chasser le chrono, parce que je savais que je n'aurais jamais le niveau des meilleurs. Ma conception du VTT s'est rapidement orientée vers des efforts de longue durée, en axant mes choix de sorties sur des critères de beauté des paysages, technicité des sentiers. Je mets un point d'honneur à passer un maximum de choses sur le vélo et non pas à pied. Pour cela aussi, il me fallait un cadre qui soit résistant aux éventuelles chutes lors de mes innombrables essais de passages trialisants.
A l'époque, je voulais rassembler toutes ces caractéristiques en un seul vélo. Le sur-mesure s'imposait donc. J'ai souhaité repartir des cotes de mon dernier XtC qui me convenait parfaitement, en réduisant le sloping pour une simple question d'apparence et de ligne du cadre (ben oui, j'ai aussi mes préférences esthétiques). Je trouvais mon XtC trop compact.
J'avais donc ce rêve de Seven inculqué par les articles des magazines. J'ai quand même regardé du côté de Merlin (à l'époque, Karlus venait de s'offrir son XLM), mais je n'ai pas accroché, et le sur-mesure ne répondait pas à mes attentes chez eux. Il y avait Moots, mais je n'aimais pas la ligne générale de leurs spads et la finition : cette marque ne m'a jamais fait rêver.
Et puis j'étais très bon ami (et je le suis toujours) avec David, des cycles Jacky de Rambouillet. David m'a proposé de prendre le temps de l'étude posturale, de vraiment réfléchir aux détails... je me rappellerai toujours la première session de mesures sur le Bioracer, le
custom-kit dans ma main fébrile ! David a achevé de me convaincre que le Sola était le cadre qu'il me fallait, à la fois par ses qualités intrinsèques, l'ampleur des paramètres qui s'offraient à mon choix, le savoir-faire de la marque et sa qualité de finition reconnue. J'ai aussi fait le choix d'un produit fabriqué en occident, pour de sombres questions éthiques qui n'auraient plus forcément cours aujourd'hui, pour les raisons invoquées plus haut par JFD, ou qui seraient tout du moins discutables.
Voilà donc comment je me suis retrouvé à rouler avec un Seven. Je ne prétends pas que c'est le meilleur vélo du monde, et je veux bien concéder que, probablement, l'aura de cette marque est en partie surfaite et
marketée. Pour autant, ce spad m'accompagne fidèlement depuis maintenant 5 ans, en ayant gardé toutes ses qualités comme au premier jour. Il répond exactement à ce que je cherchais, donc à mes yeux le but que je m'étais fixé est atteint.