Kloun a écrit:"À faible intensité, des études ont déterminé qu’une semelle rigide n’apportait pas de gain significatif pour le coureur. Mais qu’en est-il à haute intensité ?"
Des sources ?
Parce que rien qu'en vélotaf, l'été avec des chaussures qui n'ont pas de semelles, je pleure.
Et un collègue qui vient de changer de chaussure à l'identique est 1/ surpris de la perte de rigidité de ses anciennes pompes et 2/ fort satisfait de retrouver de la rigidité.
Et pourtant, c'est rare quand on envoie 1kW.
Dans l'étude complète l'auteur mentionne les chaussures souples type "sport" ('flexible running shoes") d'après ce que j'ai compris, avec des pédales à cage plates et avec des pédales à cale-pied.
Il dit bien qu'il y a un gain évident avec des semelles rigides de chaussures vélo. Mais qu'à partir d(une certaine rigidité (les "6" de la marque utilisée ?), ben après les gains ne sont plus vraiment mesurables, ils n'apparaissent plus. (graphique 5 page 24)
Il précise qu'une étude ultérieure devrait valider l'indice de rigidité de Specialized, et ensuite mesurer à partir de quel index les gains deviennent inexistants.
Ce n'est pas fait n'importe comment, le protocole semble assez chiadé pour ne laisser de place à un hasard parasite ou une donnée non prise en compte.
En relisant bien le truc ça semble tout à fait réaliste. Par contre pour le marketing des marques ça ne semble pas être top...
Je me répète, l'intérêt des semelles carbones c'est à mon avis qu'elles sont fines et permettent de se placer plus près de l'axe, ce qui empiriquement apporte bien du confort au pédalage. (Je dis bien confort, Look avait fait des tests à une époque, celle des cales Delta, la conclusion c'était que plus près de l'axe ça n'apporte pas du tout plus de puissance contrairement à l'idée bien ancrée. Avant de se plier à cette croyance pour des raisons de marketing, pour suivre la demande en passant aux Keo).