Arph a écrit:christouphe a écrit:Question sincère et non pas pour jeter de l'huile sur le feu.
Le fait de se rapprocher des performances des années 2000 ne peut il pas s'expliquer par des connaissances supplémentaires dans l'entraînement " propre" et aussi par une augmentation des performances des vélos ( plus légers, plus aéro, transmettent mieux l'énergie, meilleurs rendements des trains roulants etc. ) ?
Il y a quand même 20 ans d'évolution technique et scientifique.
Merci
Se rapprocher des perfs des années 2000 ça veut aussi dire une amélioration par rapport à 2019. Et là ce n'est pas l'amélioration du matos et de l'entraînement qui va tout expliquer. Mais tu peux aussi imaginer que dans le contexte d'incertitude début 2021 sur le déroulement de la saison, beaucoup soient arrivés beaucoup plus affutés que pour un début d'année normal.
Si la question est de savoir si c'est plus simple de gagner les étapes de montagne avec la charette Trek de LA et dopé comme un malade, ou bien super affuté, à l'eau claire et avec le dernier SL7, il n'y a aucun débat à avoir là dessus, le dopage est bien plus fort que le matos.
En CLM c'est un peu moins évident car les vélos ont bien progressé en 20 ans, et quand tu mets une bête de 85kg sur un vélo travaillé en soufflerie, ça permet de combler une grande partie de l'écart avec un vélo pas optimisé et piloté par une chaudière de 65kg.