PhanuHell a écrit:smog89 a écrit:ZiziVert a écrit:Par contre celui de derrière parait être monté correctement. On va dire que c'est la faute de l’apprenti.
C'est peut-être la roue qui est montée à l'envers


Merci la journée démarre bien
splitwee a écrit:Ca me parait pas compliqué à comprendre que les moteurs de dérailleurs ne font pas avancer le vélo.
Je me demande qui c'est qui ne veut pas comprendre....
Je précise bien que ce n'est pas une question de rendement direct. Néanmoins, on a un apport d’énergie externe, qui procure un avantage technique dans la chaine de transmission de l'effort, et potentiellement aérodynamiquement.
C'est donc une question éthique ou philosophique, et tu me donne des arguments ni éthiques ni philosophiques, ni même quantifiés d'un point de vue technique (gain en aéro par exemple ?). Tu dis juste, en gros, que "c'est évident que ça change rien". Ben si ça change des trucs.
Je remets donc ma question en exergue :
Existe-t-il d'autres sports non motorisés, où un apport d'énergie extérieur est autorisé sur les accessoires ?*
*hors capteurs, qui n'ont pas d'influence technique, mais uniquement stratégique. Autrement dit, d'autres sports où la batterie procure un avantage technique direct ou indirect sur l'objet dudit sport. En l’occurrence, pour un dérailleur électrique sur un vélo, le pédalage (direct) et l'aéro (indirect) qui sont deux facteurs prépondérant de la performance dans ce sport. Avantage technique ne veut pas nécessairement dire rendement. Ça veut dire que entre deux solution techniques, tu vas en préférer une parce qu'elle est supérieure à l'autre pour la performance globale.
L'éthique est simple, et a été répondue par la plupart des fédérations dans leurs règlements: tant que ca ne te fait pas directement avancer plus vite, c'est autorisé: les montres, les cardio, les frontales, les GoPro, et même les capteurs de glucose ou les téléphones portables sont autorisés, tant qu'il n'y a pas de communications avec l'exterieur.
Par ex, le règlement FIA, qui est un des plus restrictifs:
Aide non autorisée
Aux fins de la présente Règle, ce qui est décrit dans les
exemples suivants est considéré comme étant une aide et
par conséquent n’est pas autorisé :
-Le fait de mener l’allure dans les courses, par des
personnes ne participant pas à la même course, par
des coureurs ou marcheurs qui se font prendre un
tour, sur le point de se faire prendre un tour ou par
toute sorte d’appareils techniques (autres que ceux
autorisés à la Règle 6.4.4 des Règles techniques) ;
-La possession ou l’utilisation dans la zone de
compétition de caméscopes, radios, lecteurs CD,
émetteurs radio, téléphones portables ou tout
appareil similaire ;
-À l’exception des chaussures conformes aux
dispositions de la Règle 5 des Règles techniques,
l’utilisation de toute technologie ou dispositif ayant
pour effet d’apporter à l’utilisateur un avantage qu’il
n’aurait pas eu en utilisant l’équipement spécifié
dans les Règles ou autorisé par les Règles ;
L’utilisation d’une aide mécanique quelconque sauf
si l’athlète peut démontrer que selon toute
probabilité son utilisation ne lui donnera pas un
avantage dans la compétition par rapport à un
athlète ne l’utilisant pas ;
-Les conseils ou autres formes d’aide apportés par
un officiel de la compétition en dehors de son rôle
spécifique dans la compétition au moment donné
(par exemple, communiquer des conseils
techniques, indiquer le point d’appel dans une
épreuve de saut, excepté pour indiquer une faute
dans les Sauts horizontaux, les écarts de temps ou
de distance dans une course, etc.) ;
-Recevoir une aide physique de la part d’un autre
athlète (autre que de l’aide pour se relever) qui
permette de progresser dans la course.
Aide autorisée
Aux fins de la présente Règle, ce qui suit n’est pas considéré
comme une aide interdite et sera par conséquent autorisé :
-Une communication entre un athlète et son
entraîneur qui ne se trouve pas dans la zone de
compétition.
Afin de faciliter cette communication sans
déranger le déroulement de la compétition, un
endroit dans les gradins, proche de la zone de
compétition de chaque concours, devrait être
réservé aux entraîneurs des athlètes ;
Note : Les entraîneurs et autres personnes peuvent
communiquer avec les athlètes si par ailleurs ils
respectent les Règles 54.10 et 55.8 des Règles
techniques.
-Des examens, traitements médicaux et/ou soins de
kinésithérapie nécessaires pour permettre à un
athlète de participer ou de continuer à participer une
fois qu’il est dans la zone de compétition au titre de
la Règle 6.1 des Règles techniques.
-Toute forme de protection personnelle (par exemple
bandage, sparadrap, ceinture, soutien, bracelet
refroidisseur, écarteur nasal, etc.) à des fins de
protection et/ou médicales. Le Juge-arbitre,
conjointement avec le Délégué médical, aura le
droit de vérifier tout cas lorsqu’il estimera cette
inspection nécessaire (voir également les
Règles 32.4 et 32.5 des Règles techniques).
-L’utilisation de cardiofréquencemètre, d’indicateur
de vitesse et de distance, de capteur de foulée ou
de tout autre appareil similaire porté
personnellement par les athlètes durant une
épreuve, à condition que ces appareils ne puissent
pas être utilisés pour communiquer avec d’autres
personnes.
-Le visionnage par les athlètes, participant à des
concours, d’images d’un ou de plusieurs essais
précédents, enregistrés pour eux par des
personnes non placées dans la zone de compétition
(voir Note de la Règle 6.1 des Règles techniques).
Le matériel de visionnage ou les images
enregistrées par ce dispositif ne doivent pas être
introduits dans la zone de compétition.
-Les casquettes, gants, chaussures et vêtements
fournis à l’athlète aux postes officiels ou autrement
autorisés par le Juge-arbitre concerné.
-Le soutien physique de la part d’un officiel ou d’une
autre personne désignée par les organisateurs pour
se remettre en position debout ou pour obtenir de
l’aide médicale.
-L’usage de voyants lumineux électroniques ou de
dispositifs similaires indiquant les temps de
passage durant une course, y compris ceux relatifs
à un record.
Pour tes arguments:
Pour les frottements, les fourchettes des dérailleurs avant sont aussi ajustables avec des dérailleurs mécaniques. Donc hormis que l'électronique le fait automatiquement, pas d'avantage.
Pour l'aero, j'aimerai bien que tu me trouves un cas où une transmission électrique change quelque chose. Ils ont même réussi à faire des Venge Vias à patins en mécanique, ca marchait mal, c'était une misère pour les mécanos, mais c'est possible.
Donc on en revient à ce que je disais, aucun avantage sur la perf, et même si on aime sodomiser les diptères, faut commencer à prendre des tout petits moucherons là... Pour une fois, les gens qui font les règlements ont les pieds sur terre.