Il n'y a pas de fréquences cardiaques magiques pour la zone de graisse , les zones FC sont relative à un individu donc à un organisme unique....et il est pertinent de varier les efforts au sein de cette zone , pour éviter une adaptation de l'organisme .
Cela étant la célébrissime zone de FAT-BURNING reste un bon indicateur et elle est assez facile à trouver
Lorsque l'on veut travailler spécifiquement une perte de poids contrôlée il est indispensable" de diversifier les entrainements et ne surtout se cantonner à des stricts sorties à jeun à 60% de la FCMax.... on peut aller jusqu'à 70-75% pour un sportif expérimenté.
Je m'oppose catégoriquement au discours qui consiste à dire qu'en position de Fat-Burning on doit rester le plus près possible de la FC plancher (55-60% de la FC max)
Pour ceux et celles dont l'objectif est une perte de masse graisseuse maximale, il me semble en effet absurde de se fixer une FC limite arbitraire , dit "de fat burning" par rapport à sa Fc max .
Pourquoi ce positionnement ?
Si la proportion graisse brûlée/consommation de glycogène est maximale en graisse brûlée dans la zone du FAT-Burning il ne faudrait pas oublier qu'à toutes les intensités, ou presque, on a une consommation de la graisse alors certes plus l'intensité monte plus la part belle esty donnée au glycogène ....
Sans oublier que plus l'intensité augmente plus la dépense énergique globale augmente aussi...
Ainsi si on compare deux sportifs au métabolisme proches pratiquant un sortie d'endurance fondamentale par exemple, sur la même durée celui qui va se bloquer en zone de "fat burning" ( 55-70% de la FC max) consommera moins d'énergie que celui qui va se placer à 75-80% de sa Fc max .... et par là même en absolu il consommera une plus petite quantité de graisse ...
Vous l'avez donc compris, il est fortement intéressant d'élargir la zone de fat-burning .... plus le sportif est performant plus il pourrait monter en intensité tout en restant sur sa zone de consommation des graisses ... un atout tout à fait intéressant à travailler .
A mon sens c'est justement des objectifs du travail dans les cycles de préparation physique générale et spécifique (et à moindre mesure de foncier ) : celui d'augmenter la zone de régime ou l'organisme sera en intensité dite de brûlage de graisse avec un transport d'O2 suffisant pour faire tourner la machine tout à fait correctement
Pour ceux et celles qui se préparent à des ultra longues distance plus cette zone sera importante plus facile sera la gestion énergétique de l'effort.
Les limites du Fat-Burning sur le plan de l'utilisation des graisses
Juste après un repas, même en zone de FAT BURNING, la consommation des graisses sera fortement diminuée
Pour comprendre il faut se pencher sur le fonctionnement de l'insuline ...car ne pas oublier que lorsque l'on parle de consommation de "sucre" comme carburant ... tout est liée à l'insuline fabriquée par le pancréas
Hors cette petite bestiole analyse le niveau de sucre dans le sang ( glycémie) et, en fonction de cela, elle fournit au sang la quantité d'insuline qui va permettre au glucose, apporté par le sang, de pénétrer dans nos cellules...et d'y être utilisé prioritairement comme carburant
Au moment où l’on mange des glucides (fruits, sucre, pâtes, riz…) la glycémie va s’élever... et la sécrétion d’insuline augmentera immédiatement.
Donc plus on est proche d'un repas, moins la zone du FAT-BURNING sera efficace pour griller des graisses ... car l'insuline va s'interposer pour pondérer l'utilisation des lipides comme carburant ...
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Ces quelques lignes sont extraites d'un article qui apporte d'autres infos sur les limites de l'entrainement à jeun , ici :
http://www.diet-sport-coach.com/rubrique,entrainement-a-jeun,711994.html