La première moitié du parcours se déroule plutôt bien, vent de dos, la roue arrière s'emmène facilement. Je redoute un peu la montée du col du Hundsruck, pas trop difficile en soi, mais pour cette fois avec une roue assez haute. A mon rythme de tortue, en fin de compte, je ne sens pas trop de différence avec la SLX arrière, peut-être que j'ai juste moins tendance à me mettre en danseuse pour relancer, c'est tout. Très bon comportement en descente, insensibilité au vent.
La seconde moitié est plus compliquée. A la longue l'arrière s'avère assez inconfortable, j'ai bien senti la différence entre le Veloflex et le Conti, tous deux gonflés à 8 bar. Le Veloflex accroche très bien, il efface bien les aspérités, tandis que le Conti ne pardonne rien. L'associer à une roue plutôt rigide n'arrangeant rien. Il s'agit maintenant d'effectuer environ 35km vent de face. Sur revêtement potable, ça va bien, mais sur du gros enrobé c'est une vraie torture, la vitesse baisse rapidement...

L'Addict est tout de même un vélo fait pour rouler fort et aller vite. Sur un coup de latte on peut (on doit) certes rouler plus cool, mais on sent que ça bouillonne, que le vélo est prêt à jaillir dès qu'on retrouvera des forces, sans quoi il est reste plutôt inerte... Rien de surprenant en fin de compte.
J'ai remonté la fourche Scott d'origine, plus souple que la fourche AX Lightness AX6000, un poil moins précise, mais bien assez pour moi.