Bonjour. avec les 11 dents , je vous suggère de profiter de cette quantité pléthorique de pignons pour afin proposer le rêve du cycliste fut t'il professionnel, un 11 29 ou 11-27: certaines régions en effet demandent, même avec 400 watts en endurance de varier entre 12km/h à 55... et si on veut rester en performance il faut pouvoir utiliser les cadences très haute, même... à 12km/h: il suffit d'alterner des pentes à 10-14% avec des parcours de collines et plaine pour qu'on ait besoin à la fois d'un pignon de 26 à 29 dent (avec un 34) et d'un 11 dents avec un 50.
les collines un peu haute peuvent être des pentes à 5%, il s'agit là que on puisse trouver un rapport intermédiaire, ce qui n'est pas le cas si la roue libre manque d'étagement: les pignons sont trop grand avec le petit plateau, trop petit avec le grand, et pour aller chercher le bon il faut croiser.
il apparaît que passé le 5eim (avec un départ à 12) ou 6eim pignon (avec un départ à 11) en partant du petit, on doit grimper de 2 dents par pignon, pour être compatible avec le 34 50.
http://thevenet.jean.free.fr/journal/ve ... iques.html
Vous devriez donc proposer un choix qui permettrait des étapes cyclosportives passant d'un extrême à l'autre, donc impliquant d'une part le plateau de 34 très différent du 50 (donc l'impératif d'avoir un étagement de 2 dents par pignon des le milieu de roue libre et un 11-29 par exemple, vous proposez certes un 12-27 (mais le 12 est trop court en compétition et dans le choix 11-23, 11-25, outre un étagement un peu trop faible en milieu de roue libre, on reste dans le dur sur les pentes à plus de 10%, même si, justement, on est très fort en vélo, quand on veut faire une perf il faut en effet tourner dans les cadences proches de 90, et on a alors besoin d'un 27 voir d'un 29 dans les rampes à 12-14%, on est en contre performance si on ne peut pas mouliner dans une côte comme on le ferait sur piste pour un record de l'heure , c'est la seule façon d'exploiter la puissance aérobie à son dernier retranchement)
de plus 11-23, 11-25, 12-25 et 12-27 présentent encore une jonction assez difficile entre le petit plateau forcément de 34 si on a des "murs" à passer sur la route: il n'y a pas assez de différence entre les pignons pour faire la transition sans trop croiser ni casser les jambes. Le problème est certes un peu moindre qu'avec les pignons de 10 où seul le 13-29 convient sur ce critère.
(en 10 pignons, le 11-21 ou 11-23 ou 12 25 et 13 26 par exemple sont incompatibles avec le 34 50 en raison du trop faible étagement des pignons communs aux deux plateaux, il faudrait sur certaines pentes monter sur le 8eim pignons avec le grand plateau, ça croise vraiment trop)
vous devriez donc proposer aussi du 11 27 et du 11 29 spécialement étudiée pour le 34 50 qui présentent un étagement plus important en milieu de roue libre, facilitant le passage du grand au petit plateau dans les pentes moyennes
Ce choix a été murement réfléchi car j'habite dans une région où sur une même étape il peut y avoir de la montagne (avec des côtes à 19% et même 21% mais des rampes de 3km environ en 14% où il faut descendre à 12-13km/h) ce qui impose des braquets assez petit (du 34/26 voir 34/29 pour rester dans les hautes cadences (80 à 90 au moins), et une fois passé ces montagne, il peut y avoir des sucessions de faux plats, et de pente intermédiaires à 5%, il faut assurer la jonction entre les deux plateaux, et parfois, avec du vent dans le dos en plaine le 11 dent est indispensable.
Habituellement, on se casse les jambes à pédaler en sous cadence dans les cols. il peut y avoir plusieurs cols de suite, très raides, beaucoup de cyclistes s'accommodent de cadence basses faute de pouvoir faire mieux, ne monteraient pas exprès une roue libre de montagne qui les handicaperait ailleurs (cas du 13 29) et ignorent même ce qu'ils seraient capables de faire si ils moulinaient. Ils le découvriront si ils ont un gros pignon disponible!
Avec du 11 dents, ça devrait même ÊTRE L'ARGUMENT de vente du 11: les étagements restent dans l'acceptable en tout point de la roue libre mais grace au 11 dents on dispose de l'indispensable 11 et de l'indispensable 27, 28 ou 29 à la fois
on a bien les rapports indispensables pour suivre un peloton dans un fond de vallée descendant avec le vent dans le dos (le 11 dents), mais aussi et on peut rester en cadence très élevée dans le pire des cols (même un coureur cycliste professionnel capable de monter 1800m/h devrait l'utiliser sur le grand colombier, par exemple car 90 de cadence, rythme de pédalage permettant de sortir la plus forte puissance en col comme un record de l'heure n'est possible qu'avec un 34-29 sur du 14%)
je suis actuellement en 10 dents et compte pour ma part recomposer du 12 28 ou du 11 26 assez étagés en milieu de roue libre pour gérer l'écart entre les plateaux de 34 et 50, (seul 13 29 me convient actuellement, mais c'est trop court sur le plat)
avec mes sincère salutations sportives.
Les meilleurs cyclistes optent pour une plus grande fréquence de pédalage lorsqu’ils roulent à intensité élevée
La performance en cyclisme sur route, et particulièrement en contre-la-montre, dépend fortement de l’aptitude à maintenir une puissance élevée de pédalage sur toute la distance de course. Ainsi, les tests d’aptitude physique des cyclistes mettent traditionnellement l’accent sur la puissance maximale aérobie et l’endurance.
Les cyclistes entraînés ont tendance à choisir spontanément des fréquences de pédalage plus élevées que les non entraînés, soit 90 à 100 rpm (Lucia et coll., 2001). Chez les cyclistes professionnels, la capacité à adopter une fréquence de pédalage élevée semble être liée à la performance en contre-la-montre. Par exemple, les records de l’heure sont réalisés avec des fréquences de pédalage de plus de 100 rpm (septembre 1994, M. Indurain : 100,8 rpm ; novembre 1994, T. Rominger : 102,2 rpm ; septembre 1996, C. Boardman : 104,2 rpm).
Le but de cette étude était de vérifier si la fréquence préférée de pédalage était corrélée ave des indices de performance cycliste.
On a mesuré la fréquence préférée de pédalage, la puissance aérobie maximale (PAM : plus haute puissance développée au terme d’un test à charge augmentée progressivement – 25 watts/min –jusqu’à épuisement) et le temps limite de pédalage à intensité élevée (91±4 % PAM), chez 13 coureurs cyclistes (4 « Régionaux », 5 « Nationaux », 2 « Élites 3 » et 2 « Élites 2 »).
Résultats : • tlim@91%PAM = 539±126 secondes • Fréquence préférée de pédalage = 95 ± 6 rpm • Corrélation entre la fréquence préférée de pédalage et la PAM = 0,81 • Corrélation entre la fréquence préférée de pédalage et tlim@91%PAM = 0,93 • La relation entre d’une part la fréquence préférée de pédalage (FPP) et la PAM et, d’autre part, le temps limite à 91%PAM FPP est la suivante : tlim@91%PAM (secondes) = 13,95 x FPP (rpm) + 0,80 x PAM (watts) – 1097,16
Les résultats de cette étude suggèrent que la fréquence de pédalage adoptée spontanément par les cyclistes au cours d’un exercice intense, donne à l’entraîneur un complément d’information à propos des qualités physiques des cyclistes (la PAM demeurant le paramètre le plus corrélé à la performance). Une fréquence de pédalage élevée adoptée spontanément à intensité élevée serait donc indicateur d’une bonne performance, ce qui peut sembler paradoxal, sachant que le travail musculaire négatif et la force totale appliquée sur les pédales augmentaient significativement lorsque la fréquence de pédalage est très grande (plus de 105 rpm) (Neptune et Herzog, 1999).
On peut faire l’hypothèse qu’à l’entraînement, il y a avantage à contraindre les cyclistes à utiliser une fréquence de pédalage élevée lors des séances à haute intensité.
Thème(s)
Analyse de la performance
Préparation à la performance
Source primaire
Nesi X, Bosquet L, Pelayo P.Preferred pedal rate: an index of cycling performance. Int J Sports Med, sous presse
Rédacteur
Xavier NESI Directeur sportif et entraîneur de l’ESEG Douai (équipe DN Espoir) xnesi@wanadoo.fr
Éditeur
Guy Thibault INFE
Mots clefs
Fréquence de pédalage préférée, temps limite d’exercice, puissance pic
Sports Ciblés
Cyclisme, Triathlon
Lectures suggérées
Jeukendrup AE, Martin J. Improving cycling performance: how should we spend our time and money. Sports Med 2001; 31:559-569.
Balmer J, Davidson RC, Bird SR. Peak power predicts performance power during an outdoor 16.1-km cycling time trial. Med Sci Sports Exerc 2000; 32:1485-1490.
Neptune RR, Herzog W. The association between negative muscle work and pedaling rate. J Biomech 32:1021-1026
Takaishi T et al. Neuromuscular, metabolic, and kinetic adaptations for skilled pedaling performance in cyclists. Med Sci Sports Exerc 1998; 30:442-449.
Lucia A,Hoyos J, Chicharro JL. Preferred pedalling cadence in professional cycling. Med Sci Sports Exerc 2001; 33:1361-1366.
Laursen PB et al. Interval training program optimization in highly trained endurance cyclists. Med Sci Sports Exerc 2002; 34:1801-1807.
Jean Thevenet a écrit:cela va changer: en effet, amstrong fait le tour de France cette année et on va sans doute le revoir exploser tout le monde en moulinant à cadence 100 sur un tout petit braquet en côte. de plus j'essaie d'ébruiter cet affaire de réglage de cadence: une côte, ça se fait comme un contre la montre sur le plat.
que les cyclistes entraînés ai des cadences de pédalage plus élevées que des non entraînés. En effet, bio mécaniquement les heures d'entraînement payent et donne un plus grande fluidité.
Jean Thevenet a écrit:si on n'est pas tous ajusté à 80-90 de cadence, on a un "optimum perso" et la règle d'étagement des pignons ne change pas vraiment: on reste pareil en pourcentage.
Je crois quand même que c'est comme en aviron: en vélo ça "marche fort" vers 90 à 100 de cadence je crois, en aviron c'est entre 32 et 38 de cadence.
en dehors de ces valeurs ont n'obtient pas les meilleures performances.
Jean Thevenet a écrit:je pense que c'est une exception, pour le 74 de cadence, si on trace "un nuage de point" des cas observés, il y aura quelques points en dehors, finalement, amstrong qui montait en moulinant paraissait exceptionnel alors qu'il gérait simplement une pente comme un contre la montre sur le plat pour simplement y envoyer le max.
pédaler lentement sur le plat peut avoir un avantage: ça brasse moins d'air et le rendement mécanique est meilleur, et d'avoir des cuisses lourdes et très musclés pour pouvoir le faire en optimum ne désavantage pas sur le plat. c'est peut être ce choix qu'a fait ce coureur
en côte c'est différent.
une côte, ça se fait comme un contre la montre sur le plat.
Jean Thevenet a écrit:je ne pense pas démordre queune côte, ça se fait comme un contre la montre sur le plat.
c'est à dire envoyer le maximum de puissance moyenne et donc d'être ajusté à sa cadence optimale.
ça sera entre 85 et 95 pour la plupart des cas, mais pas pour tout le monde puisqu'il y a des exceptions, mais il se peut aussi, ça m'es arrivé que l'on se sente à l'optimum à des cadences bien plus basse que son propre optimum (le cardio d'ailleurs donnant des valeurs plus basse ça parait meilleur, si on cherche l'optimum au cardio on peut se tromper) mais en faisant des essais, on s'aperçoit que finalement, avec une cadence plus élevée (pour moi il a fallu que je me force) le seuil se retrouve 10 pulses plus haut et que même si on a 3 à 5 pulses de plus à vitesse égale qu'avant, se dégage alors une plus grande marge. et puis c'est nettement moins fatiguant!
charmette1261 a écrit:le record amateur de l'alpe d'hueez a cette année était battu par Gallego, et il monte tous les cols en grimpée sur le 52 ! il a gagné presque toutes les grimpées cette saison, avec des performances superieures a certains professionel et pourtant ce n'etait ps les mêmes braquets utilisés ! comme quoi chacun sa fc de pedalage. L'an prochain il va mettre des osymetric et il bosse sa fc de pedalage comme un fou en ce moment
Jean Thevenet a écrit:oui bien sur, quand je parle de côte c'est sur des durées de l'ordre de l'heure et des dénivelés supérieurs à 1000m et aussi des cumuls de l'ordre de 3000 à 5000m par sortie, sinon c'est des "bosses"
c'est peut être le pourquoi de "ça passe" avec un 34 50 et une roue libre peu étagée: les cyclistes ne cherchant pas à réguler: une bosse de 10mn on se met debout et on y va en force, là d'accord.
par contre si on "régule" (c'est rare, ça marche si on est seul) et que l'on fait un contre la montre "sous maximal" mélangeant plat et bosses et que l'on veut faire un pallier de puissance constante (ce qui ne donne pas la meilleur performance chrono soit dit en passant), alors, il faut pouvoir enchaîner les rapports sans avoir de trous. la performance n'est pas là le critère recherché, mais le réglage de la zone aérobie pour parfaire l'endurance.
Si on adopte la logique de performance maximale, en "bosses" on garde plus de temps en passant en force et en récupérant sur le plat (car sur le plat en récupérant 20% moins fort qu'à font on ne va que 7% moins vite et sur les côtes que l'on passe "plus qu'à fond", si on force 20% de plus on gagne 20%: à puissance moyenne égale on fait un meilleur chrono alors car concentrer de la puissance sur les bosses rapporte le triple que de le faire sur le plat (loi de la linéarité en cote car rapport puissance/poids et de la racine cubique de la vitesse sur plat car résistance de l'air)
mais si on recherche la régularité, ce n'est pas la bonne méthode d'entraînement, la base de l'entraînement reposant sur de la puissance constante avec une FC variant peu (hors spécifique qui prendrait 20% du temps) et il est bon de disposer de la possibilité mécanique de la faire (roue libre assez étagée sans trous et permettant de ne pas passer en force un col.)
Jean Thevenet a écrit:mais quand tu à fait cette côte (ça revient à monter 860m/h, comme à peu près 950 à 1000m/h une pente plus forte avec donc moins de résistance de l'air)
était tu en endurance, ou au dessus du seuil sur une grande partie de celle ci?
duduche a écrit:charmette1261 a écrit:le record amateur de l'alpe d'hueez a cette année était battu par Gallego, et il monte tous les cols en grimpée sur le 52 ! il a gagné presque toutes les grimpées cette saison, avec des performances superieures a certains professionel et pourtant ce n'etait ps les mêmes braquets utilisés ! comme quoi chacun sa fc de pedalage. L'an prochain il va mettre des osymetric et il bosse sa fc de pedalage comme un fou en ce moment
David,
En combien de temps est-il monté ?
C'était pour le grimpée de l'Alpe officielle début juillet ou avec le temps du virage jusqu'à l'office du tourisme (horodateur) ?
FredV a écrit:Bonjour à tous,
Je vais remonter le sujet suite à ma récente expérience (hier) du col du grand colombier évoqué dans le sujet.
En temps normal, je roule avec un 50x36 et 12x23. 50x12 est un peu court pour les faux plats descendants, mais globalement cela me permet de passer à peu près confortablement partout dans la région lyonnaise avec aucun trou et des rapport "redondants".
Ce WE, je me suis frotté au grand colombier, j'ai adapté mes braquets (50x34 et K7 12x25 pris sur le vélo de ma chère & tendre) mais c'était encore insuffisant : Un 34x27 n'aurais pas été du luxe. Du coup j'ai réduit mes prétentions avec seulement 3 ascentions sur les 4 possibles.
Quand aux descentes, elles sont assez raides et plutot mal revetues donc difficile de pédaler...
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