Veloptimal.com

Je debute le cyclosport et j'arretais pas de progresser aux entrainements disont qu'à chaque fois je lachais de plus en plus tard . Et là avec les conditions merdiques ... vents, pluies qui necessitent de savoir se placer je merde completement.
Je n'arrive pas à me mettre comme il faut dans les roues, j'arrive pas à bien sentir le vent, j'anticipe pas ce qui fait que je passe mon temps à lutter et je me fatique 10x plus vite.
Et je craque lorsque pour la 10ieme fois je suis en bout d'eventail dans le fossé. Sans parler du fait que je freine trop et que j'ai l'impression d'être une victime dans les paquets j'arrive pas à m'imposer.

PAS EVIDENT LE VELO.

eh oui je crois qu'on a tous subi ça ; quand on est limite dans un groupe, qu'on manque de puissance pour rester dans le paquet, un petit trou, une erreur de placement et c'est la santion immédiate... faire le yoyo derrière, c'est hyper usant, c'est normal que tu laches au bout d'un moment. Si tu roules ds un groupe assez conséquent, essaie de ne pas rester en queue de peloton, dans le milieu du paquet ça ne roule pas plus vite et tu es mieux protégé. Quand il y a du vent, observe ce que font les autres pour "copier" leur façon de se placer. Après, il n'y a qu'en acquérant de la puissance que tu pourras rester dans le groupe tout le long et ne pas sauter à la moindre erreur de placement.
Pour moi ce qui a été le plus dur c'est quand ça commençait à visser avec les gros rouleurs qui se passaient des relais de furieux à plus de 45 à l'heure, je sautais systématiquement, en tant que petit vttiste, c'était dur d'emmener du gros. Maintenant je commence à tenir le coup, y a plus qu'à bosser encore pour venir faire les relais à mon tour

ericfromfiftytwo a écrit:eh oui je crois qu'on a tous subi ça ; quand on est limite dans un groupe, qu'on manque de puissance pour rester dans le paquet, un petit trou, une erreur de placement et c'est la santion immédiate... faire le yoyo derrière, c'est hyper usant, c'est normal que tu laches au bout d'un moment. Si tu roules ds un groupe assez conséquent, essaie de ne pas rester en queue de peloton, dans le milieu du paquet ça ne roule pas plus vite et tu es mieux protégé. Quand il y a du vent, observe ce que font les autres pour "copier" leur façon de se placer. Après, il n'y a qu'en acquérant de la puissance que tu pourras rester dans le groupe tout le long et ne pas sauter à la moindre erreur de placement.
Pour moi ce qui a été le plus dur c'est quand ça commençait à visser avec les gros rouleurs qui se passaient des relais de furieux à plus de 45 à l'heure, je sautais systématiquement, en tant que petit vttiste, c'était dur d'emmener du gros. Maintenant je commence à tenir le coup, y a plus qu'à bosser encore pour venir faire les relais à mon tour

Oui je manque enormement de puissance, et quand les rouleurs vissent ben je saute direct et je fini dans les choux à 18 à l'heure en ralant comme un con.

Sinon, j'observe bien, mais je suis toujours surpris par un truc, genre je suis super bien placé je lache pas la roue du gars que je suis et rond point, boom vent dans laggle et je perd 20 places et après bye. J'ai parfois envie de faire comme Bjarn Rijs lorsqu'il s'était arreté et avait balancé son vélo dans un arbre

Il y a deux choses dans ton message.

En premier apprendre à rouler en vélo sur route, cela peut paraître simple mais c'est en fait pas évident. Ce sont des choses que l'on apprends à la longue.

En second, apparement, tu parles 'd'entraînements' qui s'apparentent à des courses. Si tu es dans un groupe qui est manifestement au-dessus de ton niveau, je crois qu'il est beaucoup plus intelligent de réflèchir à ton entraînement et à progresser en s'entraînant seul. A la 'ramasse' dans un groupe de niveau supérieur, tu n'apprends rien et cela te fait plus de mal que de bien. Il y a des fondamentaux de l'entraînement.

Je suis d'accord avec toi Ricky sur le fait que si le niveau est disparate celà ne sert à rien de se tuer les jambes à vouloir suivre, autant progresser "un minimum acceptable pour pouvoir suivre" seul de son côté ou avec des personnes du même acabit.

Mais je pense qu'une fois ce minimum syndical atteint, le fait de se méler aux autres met des objectifs avec une efficacité que l'entrainement en solitaire ne peut atteindre, à mon avis.

Ou alors les méthodes ont bien changées, pour ce qui me concerne quand j'étais coursier (je ne le suis plus donc je parle sur mes connaissances et expériences d'époque) lors des débuts je n'arrivai pas à suivre certaines sorties, obligé parfois de se faire ramener par la voiture balai (un parent compatissant) mais notre entraineur (style Andre Pousse, qui avait fait Paris-Roubaix et tout, tu vois le genre) nous obligeait à en chier de la sorte..et ma foi, on s'accrochait, on en chiait, les jambes brûlaient comme jamais, on rentrait transit, mais au bout du compte on finissait par prendre les roues, plus tard à passer les relais...et en quelques semaines tout allait bien.

Je pense que l'émulation crée la performance quelquefois. Inutile comme tu dis de se griller si les mecs se tirent la bourre sans fondement, mais si un club fait en sorte de faire progresser tout le monde pourquoi pas..

De toutes façons des groupes de niveau différents se créaient naturellement, les plus costauds partant, les autres formant un gruppeto..

De la sorte j'ai pû commencer en rentrant en voiture balai, trois mois après je prenais la roue de Faure (champion de France, midi-pyrénées dans les années 80) et ensuite celles de Manfrin et Bouvatier...

Qui a dit que les méthodes à l'ancienne étaient obsolètes? et tout ceci sans compteur ni cardio...

rickyfirst a écrit:Il y a deux choses dans ton message.

En premier apprendre à rouler en vélo sur route, cela peut paraître simple mais c'est en fait pas évident. Ce sont des choses que l'on apprends à la longue.

En second, apparement, tu parles 'd'entraînements' qui s'apparentent à des courses. Si tu es dans un groupe qui est manifestement au-dessus de ton niveau, je crois qu'il est beaucoup plus intelligent de réflèchir à ton entraînement et à progresser en s'entraînant seul. A la 'ramasse' dans un groupe de niveau supérieur, tu n'apprends rien et cela te fait plus de mal que de bien. Il y a des fondamentaux de l'entraînement.

Je fais ça car je n'arrive tout simplement pas à m'entrainer seul. Pourtant, j'essaye mais je trouve ça tellement chiant!

Faut savoir se faire souffrance aussi
car si tu baisses les bras ou que tu trouves toujours une excuse pour ne pas rouler on ne peux rien faire pour toi

digweed a écrit:Je fais ça car je n'arrive tout simplement pas à m'entrainer seul. Pourtant, j'essaye mais je trouve ça tellement chiant!

C'est normal, ça va venir avec la motivation.

Au début je n'arrivais pas à rouler plus d'une heure et demi tout seul maintenant je m'entraîne seul les 3/4 du temps... ça te permet de gérer tes efforts exactement comme tu le souhaites.

Le problème de rouler avec un groupe plus fort, c'est que tu vas être quasiment tout le temps à 85/90% de tes possibilités alors qu'il est bien plus efficace de s'entraîner par exemple à 70% de ces dernières avec des phases à 95/100%. C'est juste pour te donner une idée, ne te fies pas aux pourcentages.

"Taper dedans" sans avoir acquis une bonne base foncière, ce n'est vraiment pas une bonne idée et pour l'acquérir le plus efficace est de rouler seul ou dans un groupe de son niveau voire en dessous.

digweed a écrit:je trouve ça tellement chiant!

faut arreter le velo là !!

theo a écrit:Je suis d'accord avec toi Ricky sur le fait que si le niveau est disparate celà ne sert à rien de se tuer les jambes à vouloir suivre, autant progresser "un minimum acceptable pour pouvoir suivre" seul de son côté ou avec des personnes du même acabit.

Mais je pense qu'une fois ce minimum syndical atteint, le fait de se méler aux autres met des objectifs avec une efficacité que l'entrainement en solitaire ne peut atteindre, à mon avis.

Ou alors les méthodes ont bien changées, pour ce qui me concerne quand j'étais coursier (je ne le suis plus donc je parle sur mes connaissances et expériences d'époque) lors des débuts je n'arrivai pas à suivre certaines sorties, obligé parfois de se faire ramener par la voiture balai (un parent compatissant) mais notre entraineur (style Andre Pousse, qui avait fait Paris-Roubaix et tout, tu vois le genre) nous obligeait à en chier de la sorte..et ma foi, on s'accrochait, on en chiait, les jambes brûlaient comme jamais, on rentrait transit, mais au bout du compte on finissait par prendre les roues, plus tard à passer les relais...et en quelques semaines tout allait bien.

Je pense que l'émulation crée la performance quelquefois. Inutile comme tu dis de se griller si les mecs se tirent la bourre sans fondement, mais si un club fait en sorte de faire progresser tout le monde pourquoi pas..

De toutes façons des groupes de niveau différents se créaient naturellement, les plus costauds partant, les autres formant un gruppeto..

De la sorte j'ai pû commencer en rentrant en voiture balai, trois mois après je prenais la roue de Faure (champion de France, midi-pyrénées dans les années 80) et ensuite celles de Manfrin et Bouvatier...

Qui a dit que les méthodes à l'ancienne étaient obsolètes? et tout ceci sans compteur ni cardio...

La veille école, je te confirme que les choses ont heureusement bien évolué.

Un entraînement réflèchi et structuré permet de progresser. Avec les vielles méthodes, il y avait bien évidement des progrès (encore bien car en chier pour ne rien avoir en retour c'est malheureux) mais ils sont largement inférieur à un entraînement bien conduit.

Il m'arrive à l'entraînement seul d'en chier grave et de me demander ce que je fous à monter 10 fois la même bosse comme un âne. C'est dans ces moments que je me rappelle qu'il y a 20 ans je n'avançais pas et que j'écoutais tous les conseils débiles de radio peleton.

Bilan à 40 ans après 3 ans d'entraînement structuré, j'ai 60 W de plus en PMA, 10 points de VO2max, + 15 puls pour SV1 et + 17 puls pour SV2 qu'à 17 ans dans la force de l'âge à écouter tous les vieux cyclards qui finalement lorsqu'il s'entraînait réellement faisait autre chose que ce qu'il donnait comme conseil.

charmette1261 a écrit:

digweed a écrit:je trouve ça tellement chiant!

faut arreter le velo là !!

Effectivement, pose toi la question de savoir pourquoi fais tu du vélo ?

Pour gagner le concours de la plus grosse 'quequette' du club cyclo du coin ou pour optimiser ton potentiel physque propre ?

rickyfirst a écrit:

theo a écrit:Je suis d'accord avec toi Ricky sur le fait que si le niveau est disparate celà ne sert à rien de se tuer les jambes à vouloir suivre, autant progresser "un minimum acceptable pour pouvoir suivre" seul de son côté ou avec des personnes du même acabit.

Mais je pense qu'une fois ce minimum syndical atteint, le fait de se méler aux autres met des objectifs avec une efficacité que l'entrainement en solitaire ne peut atteindre, à mon avis.

Ou alors les méthodes ont bien changées, pour ce qui me concerne quand j'étais coursier (je ne le suis plus donc je parle sur mes connaissances et expériences d'époque) lors des débuts je n'arrivai pas à suivre certaines sorties, obligé parfois de se faire ramener par la voiture balai (un parent compatissant) mais notre entraineur (style Andre Pousse, qui avait fait Paris-Roubaix et tout, tu vois le genre) nous obligeait à en chier de la sorte..et ma foi, on s'accrochait, on en chiait, les jambes brûlaient comme jamais, on rentrait transit, mais au bout du compte on finissait par prendre les roues, plus tard à passer les relais...et en quelques semaines tout allait bien.

Je pense que l'émulation crée la performance quelquefois. Inutile comme tu dis de se griller si les mecs se tirent la bourre sans fondement, mais si un club fait en sorte de faire progresser tout le monde pourquoi pas..

De toutes façons des groupes de niveau différents se créaient naturellement, les plus costauds partant, les autres formant un gruppeto..

De la sorte j'ai pû commencer en rentrant en voiture balai, trois mois après je prenais la roue de Faure (champion de France, midi-pyrénées dans les années 80) et ensuite celles de Manfrin et Bouvatier...

Qui a dit que les méthodes à l'ancienne étaient obsolètes? et tout ceci sans compteur ni cardio...

La veille école, je te confirme que les choses ont heureusement bien évolué.

Un entraînement réflèchi et structuré permet de progresser. Avec les vielles méthodes, il y avait bien évidement des progrès (encore bien car en chier pour ne rien avoir en retour c'est malheureux) mais ils sont largement inférieur à un entraînement bien conduit.

Il m'arrive à l'entraînement seul d'en chier grave et de me demander ce que je fous à monter 10 fois la même bosse comme un âne. C'est dans ces moments que je me rappelle qu'il y a 20 ans je n'avançais pas et que j'écoutais tous les conseils débiles de radio peleton.

Bilan à 40 ans après 3 ans d'entraînement structuré, j'ai 60 W de plus en PMA, 10 points de VO2max, + 15 puls pour SV1 et + 17 puls pour SV2 qu'à 17 ans dans la force de l'âge à écouter tous les vieux cyclards qui finalement lorsqu'il s'entraînait réellement faisait autre chose que ce qu'il donnait comme conseil.

Oui, à chaque époque ses méthodes, l'essentiel étant de travailler sérieusement.. certains pronant l'empirisme, d'autres l'instrumentation..à chacun de voir bien sur.

Pour mon entraineur, il ne faisait heureusement pas partie des gens que tu cites, c'était un passionné, un vrai!

ps: on a le même âge.. je me sens moins seul comme "enfant de la télé" (rien à voir avec ce nul d'Arthur..).

charmette1261 a écrit:

digweed a écrit:je trouve ça tellement chiant!

faut arreter le velo là !!

Je trouve ca chiant car je ne sais pas m'entrainer seul et donc je me fais rapidement chier

digweed a écrit:

charmette1261 a écrit:

digweed a écrit:je trouve ça tellement chiant!

faut arreter le velo là !!

Je trouve ca chiant car je ne sais pas m'entrainer seul et donc je me fais rapidement chier

en fait tu ne sais pas pourquoi tu fais du vélo

pour perdre du poids?
pour faire du sport?
pour faire des défis de distance?
pour faire comme les autres? et essayer de les rattraper voire les dépasser?
pour passer le temps?
pour prendre l'air?
pour user les pneus?
pour sucer les roues?
pour comprendre comment un vélo tient debout?
pour impressioner les voisins?
pour etre ecolo?
pour avoir le vélo le plus léger?
pour faire le record de l'heure?
pour mettre des fringues moulantes?
pour visiter la campagne?
pour faire une etude aerodynamique?
c'est ton seul moyen de locomotion?
c'est ta passion depuis toujours?

si tu ne sais pas pourquoi tu fais du vélo ... euh je crois qu il faut passer à autre chose ?:lol:

Il m'a bien fait marrer ton post ! On dirait moi !
J'ai exactement le même soucis, je suis toujours à la rue.
Avoir de meilleures jambes aide surement à mieux se placer, mais il faut aussi un peu de savoir faire j'imagine. Et là, y'a que la pratique.
Par exemple, lors d'un ralentissement (rond point, virage serré), je sais maintenant qu'il faut relancer comme un âne tout de suite, et ne pas attendre 5 secondes avant de s'apercevoir que l'on perd les roues des prédécesseurs.

Je pense qu'une bonne petite sortie en groupe où on s'arrache peut faire du bien de temps à autre. Ne serait-ce que pour l'émulation, et voir un peu de monde. Mais il ne faut pas faire que ça, sinon, en effet, tu vas avoir envie de jeter ton beau vélo.

Et pour ce qui est du : "la route, c'est chiant tout seul", je suis à 100% d'accord. Quand on vient du VTT, et qu'on fait un peu de route de temps à autres, j'avoue qu'on se saoule vite sur le bitume. Il n'y a pas grand chose à faire (sauts, dérapages, descentes casse gueule, recherche de motricité, équilibre, etc.)
La solution : faire des exercices spécifiques. Le temps passe beaucoup plus vite.

digweed a écrit:

charmette1261 a écrit:

digweed a écrit:je trouve ça tellement chiant!

faut arreter le velo là !!

Je trouve ca chiant car je ne sais pas m'entrainer seul et donc je me fais rapidement chier

Il ya plein d'idées d'entrainement sur le site en faisant des recherches tu vas pouvoir te construire des séances avant de partir, et là tu vas faire tes séries et tu trouveras ça moins chiant. C'est sûr que si tu pars tout seul sans savoir où aller ni comment rouler ça va être dur. Les sorties en groupe c'est bien pour faire des bornes, mais faut rouler dans un groupe de ton niveau. Rouler avec un groupe de costauds de temps en temps c'est bien mais faut avoir envie de se faire mal et ça t'apprend comme rouler en groupe aussi. Si tu n'as pas une motivation de béton et si tu sens que t'es vraiment trop un ton en-dessous, gagne un peu de puissance et tu retourneras avec eux.

Moi j'ai eu aussi le probléme en cadet I et II, je roulais que les courses Vtt, une fois rentré au sport études, on m'a fiat comprendre l'utilité de courir sur route. Donc j'ai essayé de le faire. Soit course Vtt le samedi et course sur route le dimanche ou parfois juste Route. Au début tu piges rien, tu sais pas ou te mettre, sur quel pignon relancer etc ...

Moi tout ce que j'ai remarqué c'est que c'est plus imple d'être dans les 20 premier que au cul. Donc moi je me suis toujours débrouillé pour essayer d'y rester meme si pas avoir une technique trés commode, du genre remonter le peloton sur la droite de la route, rouler sur la piste cyclable, prendre le rond point de l'autre ( à éviter sur route ouverte )

Mais tu verras à faire le Yoyo au cul à un moment tu sera fort