Je suis d'accord avec toi Ricky sur le fait que si le niveau est disparate celà ne sert à rien de se tuer les jambes à vouloir suivre, autant progresser "un minimum acceptable pour pouvoir suivre" seul de son côté ou avec des personnes du même acabit.
Mais je pense qu'une fois ce minimum syndical atteint, le fait de se méler aux autres met des objectifs avec une efficacité que l'entrainement en solitaire ne peut atteindre, à mon avis.
Ou alors les méthodes ont bien changées, pour ce qui me concerne quand j'étais coursier (je ne le suis plus donc je parle sur mes connaissances et expériences d'époque) lors des débuts je n'arrivai pas à suivre certaines sorties, obligé parfois de se faire ramener par la voiture balai (un parent compatissant) mais notre entraineur (style Andre Pousse, qui avait fait Paris-Roubaix et tout, tu vois le genre) nous obligeait à en chier de la sorte..et ma foi, on s'accrochait, on en chiait, les jambes brûlaient comme jamais, on rentrait transit, mais au bout du compte on finissait par prendre les roues, plus tard à passer les relais...et en quelques semaines tout allait bien.
Je pense que l'émulation crée la performance quelquefois. Inutile comme tu dis de se griller si les mecs se tirent la bourre sans fondement, mais si un club fait en sorte de faire progresser tout le monde pourquoi pas..
De toutes façons des groupes de niveau différents se créaient naturellement, les plus costauds partant, les autres formant un gruppeto..
De la sorte j'ai pû commencer en rentrant en voiture balai, trois mois après je prenais la roue de Faure (champion de France, midi-pyrénées dans les années 80) et ensuite celles de Manfrin et Bouvatier...
Qui a dit que les méthodes à l'ancienne étaient obsolètes?

et tout ceci sans compteur ni cardio...
