Je vous apporte les éléments concernant ma personne qui me permette de faire du 34 de moyenne sur des parcours un peu vallonnés, en restant en dessous de 80% de FC max.
Je pense qu'effectivement, c'est difficile. mais c'est possible.
cette sortie faisait 2h14 et 650m de dénivelé.
http://thevenet.jean.free.fr/journal/20091026.html
les portions de plats étaient faites à 39-40.
- je pédale pieds nus (c'est rare mais c'est à noter).
- il y avait peu de vent.
- vers 150 pulses je suis à 300 watts de moyenne, à 157 160 si je souffre de la chaleur (vérifié depuis des années quand je me test sur un ergo)
je me stabilise sur le plat vers 38.5 km/h à 150 pulses (maxi pulses 188 pour moi) (avec un vélo de contre la montre et la combinaison, ça ferait peut être du 44km/h)
au seuil j'ai à peu près 400 à 420 watts (d'après plusieurs modèles d'ergo) et ça me donne du 1550m/h de vitesse ascensionelle (83Kg avec vélo), je peut rester à 180 pulses 40' en continu, sur ergo je trouvais 400 watts vers 170 pulses froids et 178 une fois transpirant.
en endurance je monte vers 1250 à 1400m/h les pentes. Je pourrais peut être suivre le tour de France (au moins rester dans les groupetto).
globalement je me situerait à -15% puissance sur poids que les bon coureurs du tour de France.
pour l'entraînement, j'ai 41 ans et je considère que par rapport à mon age c'est du haut niveau "amateur", il semble rare de faire mieux.
en barque je suis déjà 2 fois champion de France (en seniors en 2005 et vétéran en 2009). j'arrive a être finaliste dans des courses de niveau national, en séniors en skiff ou en double (à condition de trouver un coéquipier et un bateau assez neuf) alors que la cétégorie séniors est de 19 à 27 ans.
Mon test d'ergo est toujours à plus de 90% de puissance du record de ma trange d'âge et poids.
ce qui m'apporte tant la caisse c'est que
- atteint du syndrome d'asperger je mentalise toute les valeurs chiffrée et calibre donc mes séances d'entraînement, que je pratique l'aviron (plus de puissance aérobie), et que je gère de façon à ne JAMAIS faire du lactique (fibres musculaires endurante favorisée). cela permet ces belles courbes sur les séances de 30"30" mais m'handicape de quelques secondes sur les courses d'aviron (je ne suis presque pas plus puissant en sprint qu'en endurance), je ne fais donc pas ce qu'il faut pour gagner, mais être le plus polyvalent possible (en vélo je serais mauvais dans les sprints, si je faisais les courses je perdrais à la fin après avoir tiré les autres)..
- je pratique beaucoup, 10 à 20h/ semaine. je grille dans les 9000 à 15000 kcal/semaine.
9000 est la dose minimal à atteindre en endurance pour avoir la base suffisante, ce n'est pas par hasard, 9000 kcal/semaine consacré en efforts d'endurance est le métabolisme consacré aux efforts qu'on a eu pendant les 2 premiers millions d'années de notre évolution: c'est dans les gênes.
- enfin, j'ai passe le pic pubertaire en faisant de l'endurance (c'est important, si jamais on reste sédentaire entre 12 et 17 ans on reste handicapé de 40% puissance en endurance d'où la venue d'une génération d'insuffisant cardiaque pour les années 2030). depuis enfant à 8 ans (1976 jusqu'à l'an 1998, je n'était pas sportif mais me déplaçais tout en vélo et à pieds, les marches pour aller à l'école représentaient bien 2h par jour. au stade préado j'ai été très fort en course à pieds sur la distance de 2 km afin d'échapper à des brimades; ce qui me protégeais était la vitesse et qu'on ne me rattrapais jamais. c'était vital.
à partir de 1998 je me suis socialisé, mais j'ai aussi du m'adapter à la hausse de circulation (obligation de renoncer à certains voyages et activité sociales impliquant le vélo dans la circulation). j'ai fais du sport à la place du transport en augmentant la qualité de mes séances (en surveillant ce que je fait grace au moyens de mesure.
je ne mange pas de graisses cuites, très peu de viande, et évite les produits traités, comme le bio est cher, je mange plus simple (riz presque que du riz et lentille).
je ne touche pas à l'alcool et évite les produits laitiers. je pense que l'hygiène alimentaire coûte beaucoup, car si la nourriture est de mauvaise qualité, un sportif métabolisant 2 fois plus de kilocalorie au quotidien a aussi triple dose de toxiques si c'est traité.
enfin. étant officiellement "fou " (handicapé à 80% syndrome d'asperger), j'ai remplacé les habituels neuroleptiques et pas mal de rites conjuratoires par la pratique du sport. cette compensation de la maladie donne une assiduité suffisante pour obtenir le niveau d'endurance génétiquement déterminé.
à 41 ans on fait en se maintenant aux limites des records ce qui serait encore assez facile à atteindre à 20 ans... (il y a 15% de moins à gratter à 20 ans)