LewOlive a écrit:Il est très difficile d'attribuer de la performance en plus à des vélos à disques, sauf pour certaines descentes et dans la course au placement au sprint.
Il est très difficile d'attribuer de la performance en moins aussi, le nombre de courses gagnées cette années en vélos à disques en est la preuve...
LewOlive a écrit:Mais oui, aujourd'hui on peut gagner un GT avec des disques, la question est de savoir quand ça va arriver (2021 à mon avis, mais sans doute avec un vélo disque optimisé en poids).
Ca parait évident, même en freins sur jantes, les leaders sont rarement en vélos aero pour gagner les GT...
rickyfirst a écrit:Les portes bidons des leaders ne sont là que pour porter les bidons entre deux gorgées. Ils sont souvent non utilisés. D'ailleurs en montagne les leader roulent très souvent en combinaison sans poches car ils sont ravitaillés continuellement soit par la voiture soit par la flopée d'assistant au bord de la route.
Je ne sais pas de quelles sources tu as ces informations, mais elles ne correspondent pas à ce qui se passent dans la généralité... (il doit bien y avoir des exceptions, mais elles restent des exceptions...)
Les écarts entrent les premiers des grands tours sont vraiment devenus très faibles. De mémoire si l'on additionne les 3 grands tours de cette année, ont est même pas à 2 minutes. Donc avoir un vélo à 6,8 kg en montagne lorsque tu joues la victoire c'est important. Si tes contrats de fournisseur te bloquent pour obtenir ce vélo en version disque, tu utilises la version patin.
Les écarts ne se créent que sur 2 ou 3 étapes+les CLM, ce n'est pas un contre la montre géant de 3 semaines. Le reste des écarts se créent sur défaillances (crevaisons, bordures, chutes, coup de moins bien). Bref, pas grand chose lié au poids du vélo.
Il est évidement important d'avoir un vélo proche des 6.8kg, mais cela n'est pas une condition sine qua non. Une bonne équipe est, par exemple, bien plus importante, même si Pogacar a démontré cette année que ce n'était pas indispensable non plus. Une bonne stratégie est par contre le facteur primordial, mais cette bonne stratégie, souvent tu la valides à posteriori...
frederic ostian a écrit:et on a pas évoqué la dimension psy. Pour avoir entraîné un pro pendant 3 saisons je peux garantir que le rapport au matos peut avoir un fort impact sur le mental. Et prendre le départ sur une étape de montagne au Tour avec un vélo à 7,2kg fait partir avec un petit handicap. Tout au moins un petit agacement...qui se transforme, à la longue, en handicap. Faire une équation mathématique d'un gain de temps par rapports à quelques centaines de grammes n'est en effet pas toujours exact. Que-ce que 300gr face à un coupe vent ouvert, un mauvais abri dans le peloton ou un effort au mauvais moment ? Probablement pas grand chose. MAis lorsque tout va se jouer à coups de secondes pour les leader la règle des 6,8kg est une évidence. Voir les Ineos en L-W ou les Jumbo en Corima sont là pour le prouver.
Tout à fait d'accord avec toi sur l'impact mental.